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02/23/2011 Jean-Luc Majele ( New Caledonia )

Shark Attack Related Incident News Archive for 2011 Shark Attacks and Related Incidents.
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helmi
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02/23/2011 Jean-Luc Majele ( New Caledonia )

Post by helmi »

Jean-Luc Majele (21) was attacked by a shark while spearfishing at Ouvéa (Loyalty Islands Province of New Caledonia).
He suffered injuries to his left arm. The victim was unable to determine the shark species.
According to the local scientist Eric Clua, the shark involved was most likely a small (< 1,5 metre) shark, 'requin gris' (=grey reef shark?).

SOURCE:

Attaque de requin à Ouvéa
Ven 25 Fév 2011 |08:48
Jean-Luc Majele.jpg
Jean-Luc Majele.jpg (22.77 KiB) Viewed 11595 times
Une attaque de requin s’est produite mercredi, à Ouvéa. Un jeune de 21 ans a été mordu au
bras, alors qu’il remontait à la surface, après avoir piqué une loche. Son cousin est parvenu à
faire fuir le requin en lui décochant une flèche.


Hier, dans une chambre du CHT, Jean-Luc Majele se remettait doucement de sa mésaventure sousmarine
et de sa blessure au bras. Ses proches sont venus l’entourer dans sa chambre, une partie de la
journée. La veille, le jeune homme de 21 ans se trouvait quelques mètres sous l’eau, dans le lagon
d’Ouvéa, lorsqu’il a été victime d’une attaque de requin.
Jean-Luc, encore diminué, parle faiblement. « J’ai perdu pas mal de sang », explique-til. Mercredi,
en début d’aprèsmidi, il part avec quatre de ses cousins pour un coup de pêche, dans la baie de
Bweedro, sur le côté est de l’isthme qui relie les deux parties de l’île.
«Il m’a tenu le bras pendant une trentaine de secondes.»
« On était à environ 300 mètres du rivage », raconte-til. Jean-Luc plonge, et à une « quinzaine de
mètres de profondeur », il pique une grosse loche, d’un bon mètre.
Cinquante. « C’est là que j’ai vu deux requins approcher, poursuit-il. J’ai tout de suite laissé le
poisson et je suis remonté à la surface. » C’est selon lui alors qu’il approche de la surface, « à
environ cinq mètres », que le requin l’attaque. « Il est arrivé par-derrière et m’a attrapé le bras. Il me
l’a tenu dans sa gueule pendant une trentaine de secondes ».
Heureusement, l’un de ses cousins, qui a assisté de loin à la scène, arrive près de lui. « Il a tiré une
flèche sur le requin, ce qui l’a fait partir. » Hissé à bord de la plate, l’équipée rejoint le rivage sans
tarder et marche jusqu’à la route. Une voiture les emmène jusqu’au dispensaire, où Jean-Luc reçoit
les premiers soins avant d’être évasané au CHT Gaston-Bourret par le vol du soir. Le jeune homme
est opéré dans la foulée. « On m’a dit qu’on m’avait posé une cinquantaine de points de suture »,
précise-t-il, encore un peu dans les vapes.
Entier. Le requin ne semble pas lui avoir infligé de trop profondes blessures. « Le muscle est un
peu touché, mais ils m’ont bien recousu », précise encore Jean-Luc. Ce qui pourrait indiquer que le
requin n’était pas forcément de très grosse taille. « Je n’ai pas trop eu le temps de me rendre compte
de sa grosseur, ni de voir de quelle espèce il pouvait s’agir. » Jean- Luc évoque simplement une
forme de gueule « assez fine, effilée ». Habitué de la chasse sous-marine, il avait déjà croisé
quelques requins dans le lagon d’Ouvéa. Mais jamais d’aussi près. Aujourd’hui, il tente un peu
d’oublier les squales et cherche surtout à se remettre de ses blessures.
La dernière attaque constatée dans le lagon calédonien remonte au mois d’octobre dernier. Elle avait
eu lieu au large de Poindimié, dans les mêmes conditions que celle d’avant-hier à Ouvéa : un
chasseur remontait une prise à la surface. Selon ce dernier, il s’agissait d’un requin gris, de deux à
deux mètres cinquante.

Le chiffre 44
Depuis les années 1940, c’est le nombre d’attaques de requin recensées en Nouvelle- Calédonie. Le
chiffre a été établi par Philippe Tirard, de l’IRD de Nouméa. Des attaques qui se produisent plus
fréquemment au mois de mars, à la saison des amours, où les requins semblent plus agressifs.

Vraisemblablement un gris

Pour l’heure, il n’est pas franchement possible de déterminer l’espèce du requin à l’origine de
l’attaque. La victime indique ne pas avoir pu déterminer sa taille. Les morsures du squale ont
entaillé le bras de la victime, sans visiblement provoquer de blessures profondes. « Si ce point-là
était confirmé, il ne s’agit vraisemblablement pas d’un requin de grande taille, sans doute moins
d’1,50 m », avance Eric Clua, vétérinaire et docteur en écologie marine à la CPS, qui s’intéresse de
près aux requins.
Pour le spécialiste, il pourrait s’agir d’un requin gris, une espèce au comportement très territorial,
c’est-à-dire qui cherche à marquer sa primauté dans sa zone d’influence. « Son attaque a dû être
provoquée par l’acte de chasse. Lemouvement du poisson en détresse, qui venait d’être piqué a pu
le faire basculer dans un comportement de frénésie alimentaire », explique- t-il. Quelques
recommandations s’imposent, pour les chasseurs sous-marins, rappelle-t-il aussi. « Il faut tuer le
plus rapidement possible le poisson, pour éviter ses vibrations dans l’eau, qui attire les requins. »
Ensuite, se séparer tout aussi rapidement du poisson fléché en remontant sans le fusil, préalablement
accroché à une bouée par exemple, et tirer le tout une fois hors de l’eau.
Lors de sa remontée, le pêcheur doit aussi « faire la toupie », afin de surveiller une éventuelle
approche de requin, qui attaque souvent par-derrière, comme le cas de mercredi le prouve. Enfin, il
n’est pas inutile de chasser à deux, afin qu’une personne surveille son coéquipier.

http://www.lnc.nc/pays/faits-divers/231 ... ouvea.html
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